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    Un jeune novice arrive au monastère.
    La tâche qui lui est assignée est d'aider les autres moines copistes à recopier les anciens canons et règles de l'Eglise.

    Il remarque que ces moines effectuent leur travail à partir de copies et non des manuscrits originaux.
     Il va voir le Père abbé, lui faisant remarquer que si quelqu'un a fait une petite erreur dans la première copie, elle va se propager dans toutes les copies ultérieures.
     Le Père abbé lui répond : " Cela fait des siècles que nous procédons ainsi, que nous copions à partir de la copie précédente, mais ta remarque est très pertinente, mon fils. Aussi j'irai vérifier moi-même les originaux dès demain ".
     Le lendemain matin, le Père abbé descend dans les profondeurs du sous-sol du monastère, dans une cave voûtée où sont précieusement conservés les manuscrits et parchemins originaux.
     Cela fait des siècles que personne n'y a mis les pieds et que les scellés des coffres sont intacts. Il y passe la journée toute entière, puis la soirée, puis la nuit, sans donner signe de vie. Les heures passent et l'inquiétude grandit à tel point que le jeune novice se décide à aller voir ce qui se passe.
     Il descend et trouve le Père abbé complètement hagard, les vêtements déchirés, le front ensanglanté, se cognant sans relâche la tête contre le mur de pierres vénérables.
     Le jeune moine se précipite et demande : "Père abbé, que se passe-t-il donc ? "
     Le Père abbé hurle : " Quels CONS !!!!...Mais quels CONS !!!!... C'était voeu de " charité "... et pas de " chasteté " ! »


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  • En attendant auprès du feu...

    * Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets en plomb. Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma pour plusieurs jours! Et quand un ivrogne était trouvé dans la rue, il n’était pas rare qu’on entreprenne de lui faire sa toilette funèbre. Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où la famille s’assemblait pour boire un coup en attendant que l’olibrius revienne à la conscience.
    D’où l’habitude de la veillée mortuaire. *

    * Pour se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d’eau très chaude. Le maître de maison jouissait du privilège d’étrenner l’eau propre; suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité, puis les femmes, et enfin les enfants. Les bébés fermaient la marche. A ce stade, l’eau était devenue si sale qu’il aurait été aisé d’y perdre quelqu’un ...
    D’où l’expression " Jeter le bébé avec l’eau du bain " ! *

    *La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu’ils prenaient leur bain annuel en mai, et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur raisonnable en juin. Mais évidemment, à cette époque, on commençait déjà à puer légèrement, et c’est pourquoi la mariée tentait de masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant un bouquet. C’est à cette époque qu’est née la coutume du bouquet de la mariée. *


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